Comme un poisson dans l’eau

Mao Tse Toung, qui en connaissait un rayon sur la façon de mettre des gens au pas et de faire des massacres à grande échelle, a eu cet éclair de génie : « Le révolutionnaire doit être dans la population comme un poisson dans l’eau. » Il en va exactement de même pour le musulman extrémiste, et c’est bien le problème.

À chaque attentat, on entend ici et là des voix s’élever pour demander que les musulmans fassent le ménage dans leurs rangs. Certains appelle à un meilleur encadrement de l’islam ou demandent un vrai effort d’intégration – comme par exemple engager des musulmans à la RATP j’imagine… Tout ceci n’est que fadaises, voeux pieux et aveuglement. Le problème de l’islam, c’est malheureusement l’islam.

Qu’on ne se méprenne pas : il y a de nombreux musulmans sympathiques, honnêtes et travailleurs qui sont probablement aussi horrifiés que nous pouvons l’être par la tuerie de vendredi. J’ai personnellement connu un musulman qui, au lendemain de l’égorgement du français Hervé Gourdel en Algérie, était spontanément venu me dire combien il était choqué par des gens qui faisait des choses pareilles « au nom de la religion ».  Je n’avais pas engagé la conversation sur ce terrain, c’est lui qui avait ressenti le besoin de venir parler de ce qui certainement lui pesait. Car voyez-vous, de nombreux musulmans en France sont sincèrement attachés à leur religion et n’ont aucunement l’intention de nous égorger. Ils souhaitent vivre tranquillement et en paix, je n’en doute pas un instant. Hélas, trois fois hélas, les choses ne se passent pas comme ça. Bien malgré eux, à leur corps défendant, tous ces musulmans permettent et cautionnent par leur simple présence l’existence des extrémistes qui, eux, veulent nous tuer et ne se privent pas de le faire quand l’occasion se présente. C’est bien triste, mais les masses musulmanes d’Europe sont l’eau dans laquelle évolue le poisson terroriste.

Notons d’ailleurs que si les musulmans devaient se désolidariser franchement des terroristes, ce serait déjà fait depuis longtemps, car malheureusement, les occasions n’ont pas manquées, surtout cette année. Et très honnêtement, je ne crois pas que cela arrivera un jour. Nous avons un problème colossal, et les solutions pour le résoudre semblent hors de notre portée pour l’instant. Ne croyez pas que le temps suffira à l’affaire. Voyez seulement les 30 dernières années qui ont vu les choses empirer dans des proportions catastrophiques. Certes, 30 années sont peu au regard de l’histoire, et après tout, il est possible que tout finisse par bien se passer dans une centaine d’années. Mais nous ne vivons pas dans cent ans, nous vivons maintenant.

4 réflexions sur « Comme un poisson dans l’eau »

  1. Ls musulmans ne peuvent se désolidariser des terroristes car les choses ne sont pas aussi tranchées. Entre le djihadistes suicidaire et le musulman le plus modéré, il y a toutes les nuances possibles. Il y a même des islamistes modérés!

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  2. Moi, je veux bien. Certains de mes amis sont eux aussi musulmans et ces atrocités les horrifient. Il n’empêche que pour pouvoir commettre leurs crimes, les terroristes ne peuvent que bénéficier de complicités (pour cacher les armes, louer des véhicules…). Il ne s’agit pas de les mettre tous dans le même sac mais tout de même ! Que l’on m’explique !

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