Au point où on en est…

Défilé de salope dans les médias. Toujours la même rengaine à vomir. Les mêmes saloperies, les mêmes soumission. N’importe quel attentat est une bonne occasion pour nos politiciens et journalopes zélées de venir se montrer. Attentat à Manchester, vite, une interview de Âne Hidalgo entre le commentaire d’un « spécialiste » et les condoléances d’un ministres. Toujours le discours de fermeté bidon, les explications fumeuses, et surtout le padamalgam, la paix, l’amour, la tolérance et tout le reste. Cinq minutes à peine d’écoute de la radio réussit à vous foutre en rogne pour la journée. Toujours aussi la guerre à ce mystérieux « terrorisme » dont on n’ose jamais dire qui est derrière, qui l’emploie, qui le fait. Parce que nous ne le savons que trop bien, et que le premier qui oserait déchirer le voile serait éjecté du jardin d’éden médiatique;

Et pendant ce temps à Manchester les musulmans assassinent. De très jeunes filles cette fois, qui avaient eu le tort de se rendre à un concert de musique pour pré-ado. Le symbole est évident : c’est l’avenir même des peuples européens que les sectateurs de la pierre noire veulent anéantir. On vous avait pourtant prévenu. Une seule solution : dehors, tous, jusqu’au dernier. Pas de discrimination.

Mais apparemment, tout ce cirque plaît aux population. Il leur en faudra encore combien pour comprendre ? Ça n’arrive pas qu’aux autres. La preuve, c’est en train de nous arriver à tous depuis plus de deux ans maintenant. Mais personne ne veut le voir.

La ménopause au bras de la bêtise (allégorie)

Il est des signes qui ne trompent pas. Imaginez les portes coulissantes d’un terminal d’aéroport, juste là où sortent les voyageurs qui viennent de mettre pied à terre. De part et d’autre, voila deux type chauves habillés comme seul d’anciens flics savent le faire : jeans trop grand, chaussures pointues et vestes mal coupées sur des chemises blanches. L’air alerte, ils scrutent les alentours en se balançant d’un pied sur l’autre, les mains croisées devant la ceinture. L’oeil exercé aura repéré sans doute possible des gardes du corps attendant un client. À quelques mètre d’eux, entre les chauffeurs de VTC engoncés dans leurs costumes bon marchés tenant des pancartes à bout de bras, il y a un petit groupe de quarantenaires bedonnants en short qui font 10 ans de plus que leur âge. Ceux-là arborent des appareils photo dont la valeur équivaut probablement au déficit du Libéria. Ce sont des paparazzis, qui ressemblent plus à un groupe de braves bovins qu’à des fauves à l’affût. Dans un coins, des mines tristes, des têtes de pauvres : les chasseurs d’autographes, pauvres hères pris dans les feux de la célébrité comme des lapins dans les phares d’une Audi sur une route de campagne par une nuit sans lune.

La star tant attendue passe enfin la porte. Tout de noir vêtue, ses cheveux noirs probablement teints encadrent un visage blafard masqué par de grandes lunettes noires. Cette apparition est celle du deuil ou de la mort et on imagine sans peine une immense faux à la main de cette étrange créature qui n’est autre que Monica Bellucci. Les flashs crépitent, les gardes du corps tentent de garder une contenance vaguement professionnelle pendant que les quelques fans viennent se faire accorder un selfie avec l’idole. Qu’on n’imagine pas de horde : il n’y a là que trois ou quatre représentants du bas-peuple et à peine plus de photographes. Tout autour, les badauds médusés se demandent qui est cette Gorgone au sourire figé qui n’attire plus autant les foules qu’à l’époque où elle servait de fantasmes pour adolescents et qui commence vraiment à ressembler au maire de Paris.

Cette scène à la fois pathétique et étrange dit tristement que l’occident en est réduit à essayer de célébrer la ménopause comme un sex-symbol. Qu’y a-t-il de plus triste et de plus angoissant de mettre sur un piédestal une femme vieillissante dont toute l’oeuvre se réduit à avoir eu un corps désirable du temps de ses jeunes années ? Il y a là comme une allégorie de l’Europe. Il ne manquait au tableau que les migrants. Ils devaient être quelque part, pas trop loin, tenus à l’écart du festival de Cannes par la police. On ne sait jamais…

Baston et diversité

J’ai été témoin d’une petite baston entre automobilistes à la porte d’Aubervilliers. Deux divers bien gras avaient décidé d’en venir aux mains pour une raison inconnue de moi. Le plus gros qui, pour autant que j’ai pu en voir, a eu très vite le dessus, s’est permis quelques coups de pieds sur son ennemi du moment qui était à terre.

Une bagarre est un rituel social de règlement des conflits. Ce rituel peut laisser des marques et basculer de façon dramatique, mais il est cependant codifié même si ni nous ni les protagonistes ne nous en rendons compte. Il s’agit de violence sociale, c’est à dire de violence intervenant entre les membres d’un même groupe qui se reconnaissent comme tels et tranchent une situation de rivalité. C’est pour cela que la plupart des bagarres se finissent après quelques coups de poings bien sentis et que chacune repart de son côté, l’un parfois moins glorieusement que l’autre car il a été soumis.

J’ai été témoin d’un nombre conséquent de bagarres et j’ai la drôle d’impression que de plus en plus, la bagarre de rivalité tourne à l’affrontement de prédation. On entre alors dans le champ de la violence asociale : il ne s’agit plus de soumettre un rival mais de détruire un ennemi. D’où la violence accrue et les lynchages et autres coups de pieds sur un antagonistes déjà recroquevillé au sol. Ce type de violence ne considère pas que la soumission suffit, il faut à tout prix faire du mal à l’autre – et les conséquences sont potentiellement beaucoup plus dramatiques. Ce glissement tient à mon sens à ce que des opposants dans une rixe ne se considèrent plus comme faisant partie d’un même groupe.  C’est une conséquence fatale de la diversité : une société multiraciale et multiculturelle n’a plus le liant social nécessaire pour que les membres se considèrent comme faisant partie d’un même groupe. Dès lors, tout est permis lors de la moindre altercation avec un individu d’un groupe différent, puisqu’il n’est, en définitive, rien d’autre qu’un ennemi à détruire.

La société multiracaille est la guerre de tous contre tous.

Une page de psychologie collectiviste

Un de mes collègue que je surnomme Germinal pour sa propension à arborer une casquette d’ouvrier m’a raconté l’autre jour qu’il avait surpris trois jeunes dans son boxe, là où il entrepose du matériel. Les trois importuns avaient fracturé la porte et s’étaient installé pour fumer quelques bragines tranquillement. Le collègue en question les a aussitôt virés et a ressoudé sur le champ les éléments abîmés pour pouvoir refermer la porte. Cette anecdote serait sans intérêt si le boxe en question ne se trouvait pas dans un squat. Lorsque je fis remarquer que, en tant que squatteur, il ne pouvait pas vraiment se plaindre d’être à son tour squatté, il me répondit sans l’ombre d’une hésitation « une porte fermée, on ne l’ouvre pas, c’est une question de principe ». En effet. La conversation s’est évidemment arrêtée là. Le collectiviste considère que la propriété privée ne vaut rien, à moins que ce ne soit la sienne. Il est alors le plus intransigeant des individus. Sous couvert d’altruisme, le collectiviste ne souhaite rien d’autre que de prendre la propriété d’autrui pour en jouir égoïstement, tout en se dispensant de l’effort nécessaire à l’acquisition.

Pour parler comme Marx, le collectiviste veut se dispenser de passer par la période d’accumulation primitive du capital, qu’il considère comme immorale. Il ne souhaite que profiter du bien d’autrui et se sent parfaitement légitime pour le faire. Le collectiviste n’est au fond qu’un enfant égoïste qui n’a jamais grandi. L’envie est son moteur principal, et d’autant plus fort qu’elle se déploie sans honte ni mauvaise conscience.

C’est le plus terrifiant : le collectiviste est persuadé de son bon droit.

Instant célinien

Il nous faudrait Céline pour décrire convenablement le couronnement de Macron au soir du 7 mai. Voila dans l’enceinte vénérable du Louvre, qui après avoir été la résidence des rois de France abrite les chefs-d’oeuvres de l’art occidental, un histrion qui se pavane devant une pyramide toute maçonnique léguée par Mitterrand, ce même Mitterrand dont l’âme damnée Attali préside aujourd’hui aux destinées du nouveau président. Sous la houlette de ce malfaisant, une bande de divers s’agite et borborygme pour amuser en musique le public de crétins qui agitent frénétiquement des drapeaux français dérisoires. Magic System se dandine, Attali tire les ficelles, le jeune premier des banques et des médias s’avance sur fond de pyramide… le show est complet.

Tout cela était déjà dans Bagatelles… Comme disait Ferdine, la France court vers le n…. Nous avons échappé à Black M à Verdun, mais nous avons eu Magic System au Louvre. Même quand on voit Yannick Noah célébrer la victoire de Hollande, on se dit que la présidentielle, c’était mieux avant. C’est dire si on est tombé bas.

Et après ? Rien, comme d’habitude

C’était mille fois prévisible mais cela laisse quand même un petit goût de désespoir. Macron est président. De quoi ? Du rien. Macron n’est même pas le représentant d’un parti politique, il n’est l’homme d’aucune idéologie ni d’aucun engagement. Il est juste le pur porte-parole de la caste dirigeante qui s’est pressée derrière lui comme un seul homme. Les journalistes ont ouvert la marche triomphale de cet ectoplasme, suivi de toute la cohorte des profiteurs du système, depuis le nain de jardin bolchévique Robert Hue, qu’on croyait exilé en Corée du Nord, jusqu’au représentant pétochard de l’ex-droite républicaine Fillon. Suivaient aussi les spectres hideux et malfaisants qui hantent la politique française depuis des lustres avec leurs faces verdâtres et leurs âmes en lambeaux. Ils étaient là, les Attali, les Minc, les BHL, les Kouchner, les Bergé, les Cohn-Bendit… Et les voila tous au soir de la victoire de s’extasier devant ce homme qui aurait tout fait seul à force de volonté, de foi et de ténacité. Menteurs jusqu’au bout, il leur faut en plus bâtir une légende dorée pour leur champion, honteux qu’ils sont. Car ils savent bien que Macron n’est là que par la grâce d’un système qui vient de jeter le masque.

Macron, c’est l’homme sans qualité, au regard qui ne porte nulle part sinon dans le vague, au sourire figé pratiqué longuement devant un miroir. Macron, c’est la politique à visage inhumain, indifférent à tout. Son mariage devrait en faire quelqu’un d’un peu rassurant, c’est en fait une union qui met mal à l’aise et qu’on ne pourrait qualifié autrement que de creepy, si ce mot avait un équivalent français. Macron va nous emmener dans le monde européiste des technocrates, des territoires à administrer, des administrés à gérer, tout comme on gère le personnel d’un usine – et bientôt comme on gère un flux de poulets destinés à l’abattoir.

Et tout cela grâce aux Français qui semblent en redemander, encore et toujours plus. Inutile d’insister, le peuple a parlé, et il veut qu’on le laisse crever tranquille, pourvu que le coursier de chez Deliveroo arrive à temps pour le repas. Après tout pourquoi pas. Il faut bien admettre la défaite, mais cela fait mal quand c’est la défaite de la France. Après tout, peut-être est-ce une lubie de vouloir rester un peuple sur une terre. La France n’a pas toujours été ce qu’elle est. L’histoire l’a vue mainte fois démembrée, envahie, aux prises avec les menées de princes hostiles. La France s’en est relevée, et pas toujours pour le mieux. Alors qu’un séide de l’empire des Habsbourg vienne nous contraindre à l’obéissance, pourquoi pas. Les Français le désire tellement !

Je ne sais pas si Marine aurait été plus auspicieuse, mais je sais que Macron sonne le glas de la politique telle que nous l’avons connue. Plus rien ne sera jamais vraiment politique, en réalité. Pour cinq ans au moins. Mais dans cinq ans, il sera encore un peu plus trop tard. Lionel Jospin avait déclaré, dans sa candeur imbécile, qu’il se fichait bien que la France s’islamise. Macron est de la même eau. Sauf qu’il est au pouvoir. Et que derrière son regard bleu d’acteur hollywoodien pour série B, il y a comme une inquiétante hystérie.

Nous croyions que Hollande et sa clique avait franchi un cap dans la restriction de nos libertés, nous n’avons encore rien vu. Macron est l’homme de la machine européenne qui broiera sans état d’âme toute opposition.

J’aimerais lui laisser sa chance. J’aimerais croire que c’est moi l’imbécile qui ne comprend rien et que grâce à lui, tout va aller mieux. Mais là, j’ai du mal.

Débat, mais pas de hauts.

Je me suis infligé quelques minutes du fameux débat présidentiel. C’était nul. J’ai tenu une petite minute sur la phase économie dans laquelle Marine racontait un peu n’importe quoi et proposait son classique programme socialo-étatiste et face à laquelle Macron, tronche de premier de la classe, ton sentencieux faussement raisonnable, l’oeil vif et le poil luisant, se voulait rassurant. Puis j’ai repris quelques seconde pour entendre parler de remboursement de paires de lunettes par la sécu. Affligé, j’ai tenté l’expérience une dernière fois et je suis tombé sur la grosse salve de Marine à propos de l’UOIF. Sur le coup, Macron a été un peu déstabilisé puis s’est raccroché à son plan de com’ appris par coeur.

Le débat n’a jamais dépassé le niveau d’un clash entre youtubers post-soraliens. Macron toujours aussi vide, technocrate basique sans l’ombre d’une idée, apparaissait toutefois meilleur que Marine, visiblement nerveuse, qui au lieu de dérouler une vision de la France lyrique qui aurait pu faire vibrer, s’est contentée de sa ritournelle habituelle sur fond d’anecdotes. Si elle avait voulu convaincre les indécis de voter Macron, elle ne s’y serait pas pris autrement.

Et nous dans tout ça ? Obligés de subir le triste spectacle d’un avenir politique qui est parti se construire bien loin de nous, quelque part en Bruxelles et Berlin.

 

Pourquoi nous battons-nous ?

Dans les moments de découragements surtout, quand retombe l’euphorie du combat parfois, vient immanquablement la question de savoir pourquoi nous nous battons. Qu’est-ce que nous voulons tant préserver, qu’est-ce que nous voulons tant voir vivre ? À cette question, mille réponses peuvent être apportées. La défense de la civilisation helléno-chrétienne. Les tombeaux de nos rois à Saint-Denis. Les châteaux qui parsèment le pays, l’héritage de siècles d’histoire, le souvenir des poilus de Verdun. Le génie de notre civilisation qui a donné au monde ses accomplissements techniques et scientifiques les plus aboutis. Mais les écrits d’Aristote, les cathédrales et la physique de Newton ont traversé les siècles sans nous, et nous survivront certainement. Peut-être qu’après tout notre civilisation a bien moins besoin de nous que nous n’avons besoin d’elle, quand bien même elle ne peut vivre qu’à travers les hommes et pas seulement dans les vieilles pierres.

Mais au fond, je crois que la réponse la plus simple et la plus évidente, c’est que nous voulons que les filles et les femmes de nos peuples puissent marcher tranquillement dans la rue sans êtres harcelées par des sous-hommes hideux à la virilité défaillante pour qui la femme n’est au fond qu’une commodité de l’existence qui ne s’envisage qu’interdite ou soumise.

La vie, pour la plupart d’entre nous, est surtout faite du quotidien. C’est là que se forge les grandes choses, par petits morceaux, par chacun d’entre nous.